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Professor Prein en de Gemeenschapsmis in het Utrechtse

Auteurs

  • J. Wilderbeek

Samenvatting

Résumée de l'article "Le professeur Prein et la messe communautaire dans le diocèse d'Utrecht". La période de l'après-guerre des années cinquante de ce siècle est en même temps la période pré-conciliaire, dans laquelle, au sein du Mouvement Liturgique, se produisent des évolutions qui peuvent être considérées comme préparation des réformes liturgiques du Concile de Vatican II. Aux Pays-Bas se déroule en cette période, comme fruit de l'émancipation achevée des catholiques, la lutte pour une catholicisme ouverte ou fermée. Dans cette ambiance ecclésiastique de l'après-guerre quelques initiatives étaient prises à ranimer le Mouvement Liturgique. C'était aussi le cas dans le diocèse d'Utrecht, ou le professeur J.A.M. Prein, jusqu'à sa mort subite en 1957 historien au Grand Séminaire Rijsenburg, jouait une rôle importante dans ce mouvement. Prein se considérait plutôt liturgiste que historien. Prein n'était pas seulement engagé dans le projet important de la traduction du Rituel, mais il était aussi l'initiateur d'une espèce de la messe communautaire, qui était connue sous le nom "L'expérience d'Utrecht". La base de cette initiative était le mécontentement générale des liturgistes de la participation des fidèles, surtout à l'eucharistie. Les fidèles se contentaient "d'être témoin" de la messe, surtout dans les messes basses. Dans la pratique liturgique l'orientation sur l'assemblée locale célébrante, comme sujet de la liturgie, n'était pas encore vu. Le mécontentement des liturgistes était alimentée par la perte d'intéret pour l'Eglise croissante. Dans l'expérience de Prein l'accent était mis sur la réintroduction des orationes fidelium et le développement de chants liturgiques en langue nationale. Le projet de la Messe Communautaire avait encore un concurrent violent en le soi-disante "grand-messe", dont l'instruction De Musica Sacra et Sacra Liturgia de 1958 dit encore que dans les messes chantées le latin sera utilisé ainsi par la chorale que par les fidèles. L'aspiration au développement d'une liturgie en langue nationale de qualité supérieure ne devenait pas une possibilité réelle que dans les années soixante. Le climat ecclésiastique des années cinquante donnait peu de marge à une percée réelle. Les prescriptions et rubriques en vigueur avaient besoin d'une révision radicale. Le Concil de Vatican II y a donné quelques impulsions importantes. Apogée provisoire était l'apparition de la constitution sur la sainte liturgie Sacrosanctum Concilium de 4 decembre 1963.

Biografie auteur

J. Wilderbeek

Jos Wilderbeek (1951) studeerde kerkmuziek en theologie te Utrecht en Amsterdam. Als cantor /koorleider verbonden aan de Paulusparochie te Utrecht-Tuindorp en als beleidsmedewerker voor liturgie aan het Diocesaan Pastoraal Centrum van het aartsbisdom Utrecht.

Gepubliceerd

1994-12-31

Nummer

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