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Het Amsterdamse doopritueel, een semiotisch onderzoek

Authors

  • Ko Joosse
  • Paul de Maat

Abstract

En 1966 le Werkgroep voor Volkstaalliturgie à Amsterdam a publié un rituel expérimentel de baptême. Les auteurs ont analysé ce rituel selon la méthode sémiotique de l'École de Paris (A.J. Greimas) et dans cet article ils donnent leurs conclusions générales. La sémiotique de Greimas offre un métalangage approprié pour révéler les structures de signification des rituels liturgiques. En effet la liturgie est un objet syncrétique dans lequel plusieurs langages de manifestation (texte, geste, mouvement, musique, etc.) sont intégrés. Pour l'analyse concrète on doit distinguer le rituel comme scénario et le rituel 'in actu'. Quelques exemples sont donnés des influences réciproques des textes et rubriques dans leur
signification. Les rubriques ne sont pas sans importance et dans certains cas elles établissent une signification spécifique. La recherche intertextuelle sur la relation dans passages bibliques entre le texte originel et la traduction liturgique montre que le texte néerlandais est moins émotionel que le texte primitif. En outre des transformations dans la signification apparaissent plus vite au niveau discursif qu'au niveau sémio-narratif. L'analyse concernant l'énonciation dans le rituel permet une meilleure conception de la distribution des rôles dans la liturgie. Le programme narratif de base dans le rituel est le baptême de l'enfant, par lequel il est conjoint avec la grâce de Dieu et sa solidarité. Mais d'abord plusieurs programmes d'usage sont à réaliser comme la préparation de l'eau baptismal, la citation du nom de l'enfant, etc. Dieu et l'assemblée sont constamment manipulés et ainsi la compétence nécessaire est acquise. Le programme de Dieu (accorder sa grâce) ne peut pas se réaliser si l'assemblée ne célèbre pas le rituel, mais ce programme de l'assemblée n'est possible qu'à base de l'agir de Dieu dans le passé. En effet la manipulation de Dieu est superflue, car Dieu se manifeste très compétent dans ce rituel. Néanmoins cette manipulation doit s'effectuer. Les antiprogrammes dans cette liturgie baptismale sont ceux du péché et de la mort. Les gens peuvent servir ou non servir ces détenteurs du pouvoir. Ils sont représentés très personnellement, mais finalement ils sont vaincus par Jésus Christ. L'enfant à baptiser se manifeste dans les textes comme une bonne création de Dieu. Les phases de la manipulation et de la sanction dominent dans ce rituel; peut-être c'est significatif pour la liturgie en général. Notamment dans les chants on trouve des éléments de la sanction. L'assemblée et les parrains ont une rôle sanctionnante par rapport à la performance du baptême. II y a un accent fort sur ce qui est déjà présent ou ce qui a passé déjà. Cependant ce rituel n'est pas purement une célébration de naissance. L'opposition fondamentale la plus caractéristique est celle de /caché/ vs /visible/. Dans le rituel le fait est explicité que l'enfant est ou devient un enfant de Dieu. L'implicite est fait explicite. L'enfant baptisé entre publiquement dans la communion de Dieu (l'assemblée) et avec Dieu (la Trinité).

Published

1987-12-31

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