Semiotische analyse van de huwelijkssluiting in het post-tridentijnse Rituale Romanum

Abstract

Dans cet article le rituel du mariage du Rituale Romanum (1614) est objet d'une analyse sémiotique. On a choisi le rituel avec l'addition d'un discours d'ouverture, qui était introduit aux Pays-Bas en 1946. L'analyse se restreint à la première partie du rituel qui implique le consentement des époux. L'article est divisé en trois parties. 1. D'abord on trouve quelques remarques quant à l'analyse de la composante sémantique au niveau des structures discursives. Surtout est indiqué que l'analyse sémiotique ne concerne pas les lexèmes du discours, mais la forme (la structure d'organisation) du contenu. 2. Selon l'analyse sémiotique il y a dans ce rituel trois performances principales: a) le consentement des époux, qui conjoint les époux publiquement avec les valeurs /formel/ et /externe/ du mariage chrétien; b) le 'iunctio manuum' qui conjoint publiquement les époux avec les mêmes valeurs ou, peut-être plutôt, avec les valeurs /non-formel/ et /non-externe/ du mariage chrétien; c) le 'coniunctio matrimonialis' dans le sens propre qui conjoint les époux avec des valeurs /interne/ et /existentiel/ du mariage chrétien. Quant a la hiérarchie des trois performances: les deux premières performances sont subordonnées à la troisième, dont la trinité et surtout le Christ est le sujet opérateur, et dont le prêtre est le sujet opérateur instrumental. 3. La troisième partie de l'article traite les implications théologiques de l'analyse, qui en même temps est comparée avec une analyse sémiotique, faite avant, du rituel du mariage de Vatican II. L'auteur indique les grandes différences entre les deux rituels quant à l'optique sacramentelle (dans le Rituale Romanum le sacrement est presque totalement dématérialisé), aux sujets-opérateurs du sacrement, au rôle du prêtre et des époux et au cadre sacral.