Dom Lambert Beauduin en het begin van de liturgische beweging
Abstract
L’auteur s’oppose à une tendance qui veut voir Dom P. Guéranger comme fondateur du mouvement liturgique, mais en même temps il n’est pas d’accord avec tous ceux qui veulent le stigmatiser comme exterminateur des liturgies néogallicanes. Quant à Guéranger on peut parler d’un réveil liturgique, mais pas de mouvement liturgique, puis qu’il a méconnu le plus grand objectif de ce mouvement, c’est-à-dire la participation active des fidèles à la liturgie. Le premier qui a mis la main à la charrue pour atteindre ce but était Dom Lambert Beauduin. En se basant sur une phrase dès lors bien connue du Moto Proprio ’Tra le sollecitudini’ du pape Pie X de l’an 1903 il a lancé son appel au Congrès de Malines en 1909. Ce n’est pas resté un discours enseveli dans les actes d’un congrès, mais le commencement d’une action permanente pour changer les choses. Le présent article, qui a comme titre ’Dom L. Beauduin et le commencement du Mouvement Liturgique’, montre alors comment Beauduin avait bien préparé son rapport et en quelle mesure il est entré en action. Sont examinés alors les lettres que B. a écrit au chapitre général de Beuron et au Cardinal Mercier; ses difficultés pour pouvoir lancer son appel lors du congrès; la préparation des fascicules contenant la messe de chaque dimanche, traduite et commentée, qu’on pourrait distribuer à la porte des églises; l’édition de la revue ’Questions Liturgiques’; ses tentatives de fonder une école liturgique pour former les futurs professeurs de liturgie; l’organisation de semaines liturgiques; les difficultés et malentendus avec entre autres le mouvement eucharistique et les dévotions traditionnelles.